J’ai appris à dire NON… pour faire avancer mon projet !

Cas pratique : Lucile Gomez raconte la vie en BD… et comment je l’ai aidée à développer sa Marque Personnelle.

Tu veux avancer ? Commence par apprendre à dire NON (vraiment)
Tu as du talent, des idées, une audience qui te suit… mais ton projet stagne.
La cause n°1 ? Tu dis oui par défaut.
Ce cas pratique te montre comment Lucile Gomez (autrice de BD depuis +15 ans) a appris à dire non, a posé son cadre, a lancé une newsletter qui cartonne… et a retrouvé de la marge de manœuvre.
“Dire non, ce n’est pas refuser de travailler.
C’est refuser ce qui t’éloigne de ta mission.”
Le point de départ (le vrai problème)
Je suis fan du travail de Lucile Gomez depuis 2009 (première rencontre avec Bretzelle & Baba dans Kramix).
Pionnière de la BD sur Internet (aux côtés de Margaux Motin, Miss Gally, Pénélope Bagieu, Marion Montaigne, Lisa Mandel, Diglee…).
On la lit sur son Blog, sur Instagram, Phosphore, récemment avec "Cher Corps" chez Delcourt, et sa BD "Tout est possible... mais rien n'est sûr" (oui, dédicacée 🍋).
Quand elle débarque sur Instagram, c’est pour moi le sourire quotidien dont le monde a besoin : des strips jaunes, une voix unique, un regard tendre et drôle.
Le besoin est simple et fort :
“Je veux me rapprocher des personnes qui me lisent, échanger avec elles… et gagner en autonomie.”

Notre challenge (point de bascule)
Tout part d’un concours lancé sur ses réseaux.
Je la félicite sur la technique ; elle me répond :
“Ah oui, tu trouves ?”
On échange.
Je suggère quelques outils et réglages stratégiques.
Et là, elle me confie :
“Je me sens tellement démunie quand il s’agit d’autre chose que de raconter mes p’tits bidules en BD.”
👉 Notre collaboration débute.
Un·e auteur·ice de BD travaille dans l’ombre, rarement habitué·e à “se vendre”. “Normalement”, ce sont les éditeurs/agents qui “vendent”.
Sauf que le marché a changé : économies, usages, attentes du public… Il faut reprendre la main.
Traduction concrète : en travaillant main dans la main avec sa communauté, Lucile peut :
- gagner en autonomie financière,
- garder sa liberté de création,
- monter des projets plus rapides & rentables.
La demande de Lucile est claire :
“Me rapprocher de celles et ceux qui me lisent.
Échanger.
Partager.”
Le problème (caché) : tu ne peux pas tout accepter
Marché qui bouge, rémunérations en dents de scie, attentes des lecteurs qui évoluent…
Un·e auteur·ice bosse dans l’ombre et n’a pas envie de “se vendre”.
Sauf que sans cadre, tu subis.
Et quand tu subis, tu dis oui à des trucs qui te vident.
Dire NON n’est pas un caprice : c’est un cadre.
Et un cadre, c’est ce qui te permet de créer… sans t’épuiser.
Mon approche (zéro blabla, 100% action)
🎯 L’objectif
Une stratégie efficace, durable & motivante.
Pourquoi cet ordre ?
Parce que la motivation te fait tenir → la durée produit les effets → l’efficacité suit mécaniquement.
🔁 Le cercle vertueux (à coller sur ton frigo)
Motivation → tu t’y mets sans te forcer.
Durée → tu tiens le rythme, tu crées des rendez-vous.
Efficacité → les résultats tombent (croissance, ventes, liberté).
🧱 Les deux piliers de valeur
- Objectif financier explicite (et suivi).
- Communauté proche, active, nourrie régulièrement.
🧭 Cap clair : Lucile Gomez = une Marque qui crée, rassemble et vend… sans s’épuiser.
Comment on déroule concrètement ?
On avance en 3 blocs qui se nourrissent entre eux :
- argent (cap + prix),
- audience (lien + rythme),
- système (emailing + récit).
Ensuite, on verrouille le tout avec un cadre de NON qui protège le temps, la marge et le cerveau.
“On pose le cap, on alimente la communauté, on installe l’infrastructure. Puis on muscle le NON pour rester aligné.”
Règle d’or : pas de croissance sans cadre.
Ton cadre = ton énergie + ta marge + ton cerveau protégés.
I) Définir un objectif financier & s’y tenir
- Tableau de bord : besoins pour vivre, coût réel, valeur, objectifs (mensuel/projet/annuel).
- (Re)négocier avec les éditeurs si nécessaire.
- Dire NON quand les conditions ne sont pas bonnes.
- Créer des revenus complémentaires : prints, commandes, ateliers, abonnements, mécénat.
Calcule ton Tarif et vends au juste prix
II) Reprendre la main sur la communauté
- Se réapproprier ses lecteurs (emails > réseaux).
- Parler régulièrement et avec sincérité.
- Ritualiser un format phare : La Lettre 6, lettre dessinée (mensuelle).
Bâtis un écosystème durable et serein : le tien !
+
Crée des relations et réinvente le Club Business 2.0 avec moi

III) Emailing + Storytelling (le duo gagnant)
Les emails t’appartiennent.
Les réseaux sociaux, non.
Avec l’email, tu crées du lien ; sur les réseaux, tu crées surtout de “l’engagement”.
À effort égal, un email peut générer ≈ 35× plus d’ouverture qu’un post moyen ne génère d’engagement.
Pourquoi ça marche pour Lucile
- Storytelling : son super-pouvoir.
Elle sait raconter, émouvoir, faire sourire. - Emailing : l’infrastructure qui transforme ce talent en relation, puis en revenus.
Mise en place opérationnelle
1) Captation
- Landing page / page d’inscription claire (promesse + aperçu)
- Magnet léger (extrait de La Lettre 6)
2) Gestion
- Suivi inscriptions/désinscriptions
- Stats ouverture/clics (tableau simple)
3) Envoi
- Routage propre (SPF/DKIM/DMARC)
- Template stable, images légères
- Fréquence : 1×/mois, même jour/heure
1 format récurrent “signature”
+ 1 jour fixe
+ 1 promesse claire.
Exemple :
“La Lettre dessinée de [Ton Nom] — chaque premier mardi du mois.”
📬 Découvre la Première Newsletter de Lucile Gomez ICI
& Abonne-toi aux suivantes LÀ
tu possèdes la relation et tu vends sans algorithme.
* Créer sans la tyrannie d'un algorithme : L’algorithme n’est pas une fatalité
+
* de Invisible → à Remarquable : ton plan concret pour être vu, compris, choisi (épisode 1)
Le vrai nœud : apprendre à dire NON
Dire NON n’est pas une humeur. C’est un système de critères.
Aucun guide n’insiste assez : apprendre à dire non est l’étape la plus difficile… et la plus rentable.
- NON aux projets mal payés.
- NON aux idées avant contrat.
- NON aux comités flous qui siphonnent l’énergie.
- NON à ce qui ne nourrit pas la mission.
“Le NON protège ton temps, ta marge et ton cerveau.
Le reste n’est que politesse.”
La règle d’acceptation (5 critères)
- Prix : en dessous de X → non.
- Délai : hors créneau → non.
- Décideur : pas de décideur identifié → non.
- Cadre : idées après contrat → sinon non.
- Sens : si ça n’alimente pas la mission → non.
Script (refus + alternative)
“Merci pour la proposition. Pour rester alignée avec mon cadre (qualité, délai, prix), je ne peux pas m’engager dans ces conditions.
Si tu veux avancer dans mon périmètre de force, je propose [X livrable] avec [budget Y] et [planning Z].”

🎬 Une année de montagnes russes pour sauver ma boîte
Résultats (les vrais chiffres + la vraie timeline)
🗓 Contexte temporel : accompagnement 2019.

1) La Lettre 6 — la newsletter dessinée
Lancement, format maîtrisé, retours énormes, plaisir retrouvé.
- +6 060,60 % de croissance de mailing-list (entre début → et fin 2019).
- Taux d’ouverture : > 75 % sur “La Lettre 6”.
- Une communauté qui répond, commente, soutient.

Tu veux croître ? Commence par ceux qui sont déjà là
2) Clarification financière & cadrage des offres
- Grille d’objectifs → fermeté sur les prix → refus du rabais.
- Priorité aux projets portés par la communauté (vitesse, liberté, marge).
- Positionnement : cadre assumé, refus des projets mal payés, priorisation communauté.
3) Autonomie économique : mécénat des lecteurs
À la fin du coaching (fin 2019), Lucile lance son Tipeee → soutien direct des lecteurs → autonomie économique réelle + indépendance créative qui augmente.
Soutiens Lucile via son Tipeee ici 👈

Les mots de Lucile (son témoignage)
“En quelques semaines, j’ai pris conscience de la valeur de mon travail… Je suis plus sereine et plus ferme dans mes choix. J’ai lancé une newsletter qui me rend joyeuse. J’ai arrêté d’accepter les projets mal payés qui me plombent. Je me sens plus forte.”
✨ À long terme, rien ne bat l’authenticité + la constance.
En quelques semaines d'accompagnement, Pierre m’a aidée à prendre conscience de la valeur de mon travail… Je sais désormais un peu plus que la première personne qui doit en être convaincue, c'est moi !
Il est précieux d'avoir quelqu'un qui me pose les bonnes questions, qui m'aide à découvrir mes réels besoins avec plus de clarté.
Je suis plus sereine et plus ferme dans mes choix. Je me laisse moins troubler par les doutes qui sont nombreux quand on travaille seule et mes interlocuteurs dont c’est le métier de gérer ces situations.
Quand j'ai commencé à échanger avec Pierre, ce n'était pas du tout évident de travailler avec un coach & me confronter à l'argent.
- Parce que je n'ai pas la culture de l'entrepreneuriat.
Tu vois, même le mot "entrepreneuriat" n'est jamais utilisé autour de moi. Je le trouve bizarre et plutôt moche.
Je ne suis pas habituée à devoir me mettre activement en avant.
Je me suis donc finalement rendue compte, que pour vivre de mon activité, c'était peut-être d'une autre forme de soutient dont j'avais besoin. - Parce que je me demandais : "Comment vais-je faire pour le rémunérer ?!"
Et donc, "comment vais-je faire pour rémunérer mieux MON activité ?"
Il va vraiment falloir que je regarde l'argent en face. Que j'aille le chercher. Ce qui m'est si difficile à faire, tant j'ai le réflexe de ne pas vouloir y penser. Comme si c'était trop trivial, sale, ou vulgaire, et que ça n'avait donc rien à voir avec mes valeurs et ce qui m'anime.
Pourtant, vouloir vivre de mon travail n'est pas scandaleux.
Les résultats obtenus :
1. Le premier résultat que j'espérais était de me rapprocher des gens qui me lisent, sans intermédiaires.
C'est vraiment réussi. J'ai lancé une newsletter à laquelle j'ai eu vraiment beaucoup de retours très positifs. Bien plus que je ne l'imaginais. "La Lettre 6", une lettre dessinée que j'envoie par mail une fois par mois, est désormais ma petite joie !
J'ai développé une communauté que je n'imaginais pas...
NB. : Entre début 2019 et fin 2019, la mailing-list de Lucile fait + 6060,60% !!!
Avec un taux d'ouverture à plus de 75% - c'est exceptionnel !!!
2. Le deuxième objectif s'obtiendra sur le long terme. J'ai des projets en cours, et beaucoup de propositions spontanées de la part d'éditeurs, mais qui ne sont pour l'instant pas satisfaisantes au niveau rémunération.
J'ai arrêté de me laisser porter par ce qui arrive tout seul. Avec mes deux enfants et mes presque 15 ans d'expérience, je ne veux pas travailler au rabais. Je me suis fixée des objectifs chiffrés pour rentabiliser mes dessins. Pour l'instant, je n'ai pas encore démarché. il me reste encore pas mal de travail. J'ai hâte de m'y remettre. 🙂
Sinon, je n’ai pas encore complètement surmonté mes peurs : peurs de rater, de ne pas être à la hauteur, d'être ridicule…
Mais, c'est en cours.
Il faut y aller par étapes. Vouloir faire des choses parfaites tout de suite, c'est prendre le risque de ne jamais rien faire.
C'est en faisant qu'on apprend.
Tant pis si ce n'est pas encore parfait, on fera mieux la prochaine fois.
Et là-dessus Pierre m’a beaucoup aidée.
En réalité, il fallait que je mette les choses en mouvement pour qu'elles puissent évoluer. Et qu'une fois engagée dans le processus avec Pierre, je n'aurais plus le choix… C'est effrayant et excitant à la fois.
Je ne suis pas encore devenue riche, mais je vois beaucoup mieux de quoi j'ai besoin.
Et j'ai arrêté d'accepter les projets mal payés, qui me plombent au lieu de me faire avancer. Je me sens plus forte.

👏 Bravo Lucile !
Il y a eu les doutes, les “et si…”, les peurs très humaines.
Et puis il y a eu la décision.
Je suis vraiment fier de Lucile. Elle vient de monnayer sa newsletter dessinée sans renier son éthique : Tipeee.
Ses lectrices et lecteurs soutiennent son travail, en direct.
Je suis fier d’avoir accompagné ce passage à l’acte.
NB. Tipeee permet à ta communauté de te soutenir financièrement : des « tips » qui financent ton travail et ta démarche créative.
* Reste le plus près possible de ce que tu es.
Ne cherche pas "le truc qui va marcher", mais sois sincère dans ce que tu proposes.
* Lancer son activité demande beaucoup d'énergie. Même si on obtenait du succès en faisant semblant d'être quelqu'un d'autre, je crois qu'on ne tiendrait pas sur le long terme.

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